C'est en 1897, lors du creusement du sol
à la croisée du transept pour l'installation
d'un calorifère, que l'on découvrit les vestiges
de la crypte. Néanmoins, ceux-ci furent ignorés
à l'époque, et ce n'est qu'en 1972, lors du
déblaiement du sol pour l'installation d'un nouveau
système de chauffage, que les vestiges de la crypte
et de l'église romane furent remis à jour.
M. Florent ULRIX en profita pour effectuer quelques fouilles
dont les résultats n'ont malheureusement jamais été
publiés.
La maquette, réalisée
par Andrian SOKOLOFF et Fabrice MULLER, est, en ce sens,
la première figuration de l'église
romane. La restriction à un plan terrier a pour
but de montrer les implantations respectives des différentes
constructions qui se sont succédé au cours
des siècles. L'observation préalable de
la maquette, permettra, lors de la visite des vestiges
laissés
apparents, de mieux comprendre la fonction de ceux-ci et
de les localiser par rapport à l'église
actuelle. Outre l'exploitation de toutes les informations
disponibles, les réalisateurs n'ont pas manqué de
rechercher la confirmation de leurs travaux par maintes
comparaisons avec des édifices semblables encore
en place dans nos régions. Les diverses phases
de construction y sont indiquées par des couleurs
différentes.
L'échelle 1 / 50 correspond à un rapport
de 2 cm pour 1 m, et les murs sont représentés
jusqu'à une hauteur d'environ 1 mètre.
Le niveau du sol de l'église romane et le niveau
actuel du sol de l'église gothique sont quasiment
identiques. Cependant, pour des raisons de lisibilité de
la maquette, il a fallu baisser le niveau de l'édifice
primitif, ce qui permet de voir, par exemple, la forme
des piliers romans.