Palais des princes-évêques Carillon automatique (tous les quarts d'heure). Le chant des Wallons – 00:38 min.

Ensemble campanaire de 18 cloches : jeu automatique pour les heures uniquement.
Cloches hors carillon : 2 pour la sonnerie des heures. Fondeurs : anonyme et Chaudoir.
Carillon : 15 cloches de Petrus Bouvrier (1717 et 1722), 2 de Sergeys (1979) et 1 de Causard (1895).
La plupart des cloches de Bouvrier (fondeur liégeois) portent un blason qui a été identifié comme étant celui de Nicolas Jacquet, abbé de Saint-Jacques de 1709 à 1741. Il est donc vraisemblable qu’elles aient été installées au palais après la Révolution, en provenance de l’ancienne abbaye de Saint-Jacques.
Une horloge indique l'heure avec un cadran orienté vers la place Saint-Lambert.

Cathédrale Saint-Paul Carillon automatique (tous les quarts d'heure) et clavier manuel.         À l'heure : Le chant des Wallons         Au quart : Prenez votre bâton, Simon         À la demi : Valeureux Liégeois         Au trois-quart : Li p'tit banc Le chant des Wallons – 00:27 min.

Le carillon provient de l’ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert. Il a été complété et remanié plusieurs fois entre 1812 et 1976.
Il est installé au sommet de la flèche octogonale qui surmonte la tour. Cette flèche a été construite à l'initiative de Napoléon Bonaparte, au tout début du XIX^e siècle, avec des matériaux provenant de l'ancienne cathédrale détruite à partir de 1794. L'ascension de quelques 340 marches d'escalier permet d'atteindre le carillon.

Données techniques :
Carillon de 49 cloches : do¹, ré¹ (=do^{0 clavier}), fa¹ – chromatique jusque ré⁵.
1 cloche A. De Roesbeke (1340) ; 34 cloches A.-J. Vanden Gheyn (1751) ; 1 cloche S. Van Aerschodt (1854) ; 1 cloche A. Causard (1881) ; 1 cloche C. Sergeys (1906) ; 1 cloche M. Michiels (s.d.) ; 10 cloches J. Sergeys (1976).
Bourdon : 8 227 kg (l’un des bourdons le plus lourd de Belgique, encore en volée), note sol#.
Poids total des cloches : env. 12 150 kg.
Jeu automatique : tambour électrique, sonne tous les quarts d’heure, et la superbe horloge monumentale Gilles Debeef (1756) est donc hors service.
Cloches de volée : 6 dont une intégrée au carillon qui sonne également l’heure, et qui est la deuxième cloche la plus ancienne de Belgique (1340 : fondeur Albert de Roesbecke). 5 cloches hors carillon.

Auditions :
Les mercredis d'avril à septembre de 12 h 30 à 13 h 30.
Carillonneur titulaire : Fabrice Renard.

Collégiale Saint-Jean-l'Évangéliste Clavier manuel. Trois petites notes de musique – 02:16 min. La Bohême – 03:11 min. Besamemucho – 03:10 min. Buena sera – 01:59 min. Hymne de Saint-Jean – 01:13 min. Prélude no 2 en do mineur (Matthias Van den Gheyn) – 02:59 min. La p'tite Gayolle (arr. : J-C. Michallek) – 02:42 min. No War Blues (André Klénes) – 02:46 min.

Durant l’ancien régime, l’église compta jusqu’à neuf cloches, mais toutes seront emportées à la Révolution. En 1811, la collégiale reçoit les cloches du carillon de l’église paroissiale Saint-Adalbert alors fermée au culte. Le carillon, très hétérogène, est remanié régulièrement jusqu’en 1930. Il a été rénové en 2000 et une nouvelle cloche, remplaçant une cloche disparue, a été baptisée en 2006. Le carillon est situé au sommet de la tour et dans la flèche.

Données techniques :
Carillon de 35 cloches : lab¹ (=do^{0 clavier}), sib¹ ; do² – chromatique jusque lab⁴.
6 cloches Plumere et Thomas de Huy (1717) ; 1 cloche N. Levache (1726) ; 1 cloche S. Van Aerschodt (1889) ; 13 cloches Gillett & Johnston (1930-1934) ; 13 cloches anonymes (s.d.) ; 1 cloche D. Bollée (2006).
Bourdon : 570 kg.
Poids total : env. 3 000 kg.
Jeu automatique : aucun.
Cloches de volée : 6 (raccordées au carillon ; une seule actuellement utilisable : le bourdon).
Tocsins : 2 (un seul fonctionne : la deuxième grosse cloche Sib).

Auditions :
Auditions régulières le jeudi entre 14 h 00 et 16 h 00 (Fr. Lambrecht) et alternativement le samedi à 16 h 30 et le dimanche à 11 h 00 (J.-Ch. Michallek), ainsi qu’aux occasions spéciales, Nadalet en période de Noël.
Visites guidées possibles.
Carillonneur titulaire : Jean-Christophe Michallek ; adjoint : François Lambrecht.

Photo : Jean-Christophe Michallek, carillonneur titulaire de Saint-Jean-l'Évangéliste.

Collégiale Saint-Barthélemy

En 1804, la collégiale acquiert le carillon de l’ancienne abbaye du Val-Saint-Lambert. L’instrument de 37 cloches datant de 1774, est un des rares de Matthias-Joseph Vanden Gheyn. L’église a connu une longue restauration qui s’est terminée en 2006. Le carillon, démonté, a été restauré par Eijsbouts et complété pour atteindre 47 cloches. Les cloches ont été réinstallées dans la tour sud en octobre 2004, mais elles attendent la seconde phase de la restauration (clavier et automatisme). La cloche Causard (n^o 3 remplacée au carillon) est exposée dans le dans le bras nord du transept de la collégiale, en attendant d’être éventuellement placée comme cloche de volée dans une des tours.
En juin 2007, le carillon a fêté le bicentenaire de sa remise en fonction (juin 1807).

Données techniques :
Carillon de 47 cloches : fa¹, sol¹ (=do⁰), la¹ – chromatique jusque la⁵.
39 cloches M.-J. Vanden Gheyn (1774), 9 cloches Eijsbouts (2004).
Bourdon: 900 kg.
Poids total: env. 4 850 kg.
Jeu automatique: tambour mécanique.
Cloches de volée : aucune à ce jour.
Responsable : asbl Art & Histoire – Saint-Barthélemy – Liège.