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Histoire de Liège

 

« Il y a deux mille ans, la belle vallée que la ville de Liège emplit aujourd'hui du bruit de ses nombreuses industries et du va-et-vient de ses 175 000 habitants présentait l'aspect d'une vaste solitude. La Meuse, qui dans les temps préhistoriques y avait coulé à pleins bords, semblait ne pouvoir se résigner à en céder la moindre partie à l'habitation humaine. Elle s'y étalait à son aise et envoyait dans tous les sens une multitude de bras qu'entouraient de grands espaces marécageux et incultes. L'Ourthe, qui venait la rejoindre, dessinait des méandres non moins capricieux et se ramifiait de son côté en plusieurs branches qui augmentaient encore ce labyrinthe de canaux. Vue d'en haut, la vallée apparaissait comme un archipel, d'où émergeait avec leurs bosquets vierges les îlots destinés à porter un jour la Cité de Liège ».

Godefroid Kurth, 1909.

 

Liège et sa vallée sur la MeuseC'est en ce lieu, si bien décrit par Godefroid Kurth, que s'établit une communauté humaine il y a plusieurs millénaires. Des traces d'occupation ont été révélées par des fouilles archéologiques menées en plusieurs endroits, attestant ainsi de la présence humaine sur les hauteurs de Sainte-Walburge, plus exactement rue Jean-de-Wilde, il y a plus de 200 000 ans, ainsi que sur le lieu de l'actuelle place Saint-Lambert à l'époque néolithique.

C'est sur ce même lieu, à la confluence de la Légia et de la Meuse, que des hommes décident de s'installer vers le Ve millénaire av. J.-C. À l'époque gallo-romaine, au IIe siècle de notre ère, une vaste villa y est construite. Celle-ci occupait une superficie d'environ un hectare et était composée de nombreuses salles et de plusieurs bains et équipée d'un hypocauste (système de chauffage à air chaud). La décoration intérieure était relativement luxueuse : marbres, porphyres, céramiques ou crépi lissé. Cette villa disparaît dans le courant du IIIe siècle lors des nombreuses invasions barbares.

Il faut ensuite attendre le début du VIIIe siècle pour réellement entrer dans l'histoire liégeoise. En effet, c'est un 17 septembre entre 696 et 705 – la date exacte est incertaine – que l'évêque Lambert est assassiné dans sa maison, à l'emplacement de l'ancienne villa où il existe déjà une église dédiée à sainte Marie. Si le corps de Lambert est d'abord reconduit à Maastricht qui était alors la cité épiscopale, quelques années plus tard, l'évêque Hubert ramène les reliques de son prédécesseur à Liège sur le lieu de son martyre. De plus, l'évêque Hubert réside de plus en plus fréquemment à Liège et y fait construire une collégiale dédiée à saint Pierre dans laquelle il se fera inhumer. C'est ainsi que petit à petit Liège prend de l'ampleur en devenant un important lieu de pèlerinage et, au cours du VIIIe siècle, devient à son tour cité épiscopale en remplacement de Maastricht. L'essor de Liège est donc avant tout de nature religieuse, ou du moins la vie religieuse en a accéléré le développement. 

Évangéliaire de NotgerSuite au traité de Verdun en 843, Liège fait partie de la Francia media, future Lotharingie. En 881, la cité est ravagée par les Normands qui remontent le cours de la Meuse. En 925, Liège, comme toute la Lotharingie, tombe sous l'autorité des rois de Germanie, dont l'un d'eux, Otton I, reprend en 962 le titre d'empereur romain de la nation germanique. Dès lors, et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, Liège fera partie du Saint-Empire romain de la nation germanique.

Liège connaît un essor considérable à la fin du Xe siècle avec l'évêque Notger qui reçoit en 980 de l'empereur Otton II, le pouvoir temporel sur un territoire qui allait devenir la principauté ecclésiastique de Liège. Notger fortifie la cité avec la construction d'une enceinte et favorise le peuplement de l'île en faisant recreuser le lit de la Meuse. Sur le lieu même du martyre de saint Lambert, il fait ériger une nouvelle cathédrale romane dédiée à sainte Marie et à saint Lambert. À la même époque, sous les épiscopats de Eracle, Notger et Balderic II, sept collégiales et deux abbayes bénédictines voient le jour. D'ailleurs, un auteur liégeois du XIe siècle n'écrivait-il pas « Liège doit Notger au Christ et le reste à Notger ». La cité de Liège était à la fois cité épiscopale et capitale d'un état d'empire.

Fonts baptismaux de Saint-BarthélemyLes XIe et XIIe siècles sont florissants et constituent une époque de grand rayonnement culturel et artistique pour Liège qui est alors surnommée l'Athènes du Nord. De nombreux clercs y sont formés, collaborant directement avec les empereurs germaniques et propageant l'enseignement liégeois à travers tout l'empire. L'art mosan, qui à notre époque est mondialement reconnu, se développe sous l'impulsion d'artistes locaux qui travaillent les métaux précieux, le laiton, l'émail, l'ivoire, etc. On leur doit entre autres, le reliquaire de la sainte Croix (collégiale Sainte-Croix, vers 1160-1170), l'autel portatif et le retable de Stavelot,  l'ivoire de l'évangéliaire de Notger (vers 1000, illustration ci-dessus), la Vierge de Dom Rupert (1149-1155), ainsi que les très célèbres fonts baptismaux de Notre-Dame-aux-Fonts (1107-1118, illustration ci-contre ; exposés aujourd'hui dans la collégiale Saint-Barthélemy). Cet élan culturel et artistique va toutefois s'estomper à partir du siècle suivant. En 1185, la cathédrale construite deux siècles plutôt par Notger prend feu  ; elle sera remplacée par une nouvelle cathédrale construite dans le style naissant qu'est le gothique.

En 1212, le duc de Brabant profite de l'absence de l'évêque et de ses milices, pour investir la ville et la mettre à feu et à sang. Cet affront est sévèrement sanctionné l'année suivante à Steppes où les troupes liégeoises triomphent des Brabançons. Cet épisode marque la première défaite dans l'histoire, d'une armée féodale face à une armée dans laquelle on trouve, entre autres, des milices urbaines. L'exploitation de la houille commence à Liège dès cette époque et se poursuivra jusqu'au XXe siècle. En 1246, c'est à la collégiale Saint-Martin qu'est instituée la Fête-Dieu.

Au début du XIIIe siècle, la cité s'étend considérablement avec la construction d'une nouvelle enceinte englobant cette fois-ci les territoires de l'Île et de Hors-Château. Mais, comme dans de nombreuses villes européennes, les XIIIe et XIVe siècles sont surtout marqués par les luttes sociales du peuple face aux lignages. À Liège, c'est la paix de Fexhe, signée en 1316, qui aboutit à une participation du peuple dans la gestion de la cité par l'entremise des corporations de métiers. Des libertés démocratiques fondamentales sont acquises : inviolabilité du domicile, prohibition des arrestations arbitraires, proscription des tribunaux d'exception, etc. Ces garanties s'appliquent non seulement aux habitants des villes mais aussi aux habitants des campagnes de la principauté.

Le XVe siècle est celui des affrontements avec les armées des ducs de Bourgogne. En 1408, à Othée, les Liégeois subissent une sanglante défaite face aux troupes de Jean sans Peur et des comtes de Namur et de Hainaut venus en aide au prince-évêque Jean de Bavière qui cherchait à mater le désir de liberté du peuple liégeois. Jean de Bavière est le frère du comte de Hainaut et le beau-frère de Jean sans Peur, duc de Bourgogne et comte de Flandre. À la suite de cette défaite, Liège se voit retirer tous ses privilèges qu'elle récupère toutefois sous le règne de Jean de Heinsberg, successeur de Jean de Bavière. Mais les Liégeois n'en sont pas quittes pour autant,  et le plus gros désastre avec les Bourguignons se produit en 1468 lorsque Charles le Téméraire met à sac la cité de Liège et lui confisque toutes ses libertés. La ville de Dinant avait subi le même sort l'année précédente. Le perron, symbole des libertés liégeoises, est emmené à Bruges. C'est seulement en 1478, après la mort du duc de Bourgogne, que sa fille Marie va restituer le perron et leurs libertés aux Liégeois. C'est la paix de Saint-Jacques, signée à l'abbaye en 1487, qui va codifier les lois et règlements du pays avec reconnaissance des franchises liégeoises par le prince-évêque Jean de Hornes.

Voûte de l'église Saint-JacquesC'est ainsi, complètement détruite et ravagée, que Liège sort de la période féodale durant laquelle sa population avait été une des premières à revendiquer et à obtenir une participation au pouvoir de la cité. Au XVIe siècle, avec le règne d'Erard de La Marck (1505-1538), la cité va connaître une réelle renaissance. Toute la ville est à reconstruire, seuls les édifices religieux ont été épargnés par les Bourguignons, bien que ceux-ci se soient souvent livrés à des pillages dans les églises et couvents. La construction d'un nouveau palais épiscopal est confiée à l'architecte Van Mulcken qui réalise le chef-d'œuvre que l'on peut encore voir aujourd'hui. De ce palais alliant merveilleusement le style gothique au style de la Renaissance italienne, Philippe de Hurges, voyageur tournaisien,  en disait en 1615 dans son récit de voyage : « le palais du prince Liégeois qui se veoid joignant sainct Lambert est plus accomply que n'est le Louvre et que ne sont les Tuileries à Paris ». C'est au même moment et par le même architecte qu'est construite la splendide église abbatiale de Saint-Jacques, en style gothique flamboyant, sans pareil dans nos régions. C'est là aussi que s'illustre Lambert Lombard en 1558 avec la construction d'un portail renaissant. La paix règne à Liège qui affiche une position de neutralité dans la guerre civile sévissant alors aux Pays-Bas, et dont profite le munitionnaire Jean Curtius pour faire fortune et se construire une somptueuse demeure dans le style de l'époque qualifié de renaissance mosane. À la fin du siècle, les bonnes relations commerciales entretenues avec les Provinces-Unies permettent le développement de la clouterie liégeoise et de l'industrie de l'alun.

Cloître des Frères MineursLe XVIIe siècle est à nouveau plus mouvementé avec l'installation de la famille de Bavière sur le trône épiscopal de Liège. Dès 1627, c'est la lutte entre les Chiroux partisans du prince et les Grignoux démocrates qui occupe la scène liégeoise durant plus de vingt ans avec l'assassinat du bourgmestre La Ruelle en 1637. Plus tard, c'est le prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière qui fait appel à une troupe de trente mille Bavarois pour mater la rébellion liégeoise suite à la prise de la citadelle par les Français. Suite à cela, le prince supprime en 1684 les privilèges liégeois et limite la participation des corporations de métiers dans les affaires publiques. Ensuite, en 1691, ce sont les troupes françaises, placées sous le commandement du maréchal de Boufflers, qui bombardent la ville (guerre de la Ligue d'Augsbourg). La Violette – l'hôtel de ville de l'époque – et tout le quartier avoisinant la place du marché sont détruits. Ce non-respect de la neutralité liégeoise est lié à la position du prince-évêque Jean-Louis d'Elderen qui, en qualité de prince de l'Empire, a adhéré à la ligue d'Augsbourg conclue contre Louis XIV. Sur le plan artistique, le XVIIe siècle voit de nombreux artistes liégeois faire le voyage à Rome afin de parfaire leur formation. Dans la seconde moitié du siècle, le sculpteur Jean Del Cour s'illustre tout particulièrement dans la sculpture baroque. Ses œuvres publiques les plus connues sont la Vierge à l'Enfant qui orne la fontaine du Vinâve-d'Île et les Trois Grâces qui surplombent le perron liégeois.

L'entrée dans le XVIIIe siècle voit la reconstruction du centre détruit en 1691 et un nouvel hôtel de ville est édifié à partir de 1714. En 1734, c'est le palais qui prend feu et une nouvelle façade y est alors construite avec un fronton sur lequel on peut encore voir aujourd'hui les armoiries du prince-évêque Georges-Louis de Berghes. La paix règne et les artistes sont dans la lignée de ceux du siècle précédent. Toutefois, un secteur artistique connaît un éclat sans pareil : l'ébénisterie du meuble liégeois. Mobilier liégeois du 18e siècleCe mobilier est encore très recherché de nos jours. Le XVIIIe siècle est aussi, comme partout en Europe, caractérisé par les débuts de l'industrialisation. En 1746, pendant la guerre de Succession d'Autriche, c'est à Rocourt, dans la banlieue liégeoise, que les troupes alliées, après avoir d'abord pris le dessus, sont vaincues par les Français. La manœuvre est remarquable et suscite l'admiration de Louis XV qui se rend en personne l'année suivante sur le champ de bataille. De nombreux imprimeurs et éditeurs ont élu domicile à Liège qui culturellement se sent très proche de la France. Mais un vent de révolution flotte sur l'Europe en cette fin de XVIIIe siècle, et, après la prise de la Bastille à Paris le 14 juillet 1789, les Liégeois s'insurgent à leur tour le 18 août de la même année. La révolution fait suite à l'affaire des jeux de Spa et réclame surtout l'abrogation du règlement de 1684 et un retour à la regrettée démocratie urbaine. Mais la révolution liégeoise est entraînée dans le tourbillon européen et, malgré quelques tentatives de restauration, la principauté de Liège est définitivement supprimée le 1er octobre 1795 avec la décision liégeoise optant pour un rattachement à la France.

Collégiale Saint-MartinSous le Consulat et l'Empire, Liège cesse d'être une capitale et devient le chef-lieu du département de l'Ourthe. En 1797, la suppression des collégiales et monastères voit de nombreux édifices religieux transformés en caserne (Saint-Laurent, Écoliers) ou affectés à d'autres usages non religieux. Malgré le Concordat de 1801, beaucoup d'entre eux seront détruits, alors que d'autres seront sauvés d'extrême justesse comme l'église Saint-Jacques. Mais la plus grosse perte pour Liège est indiscutablement la démolition de sa prestigieuse cathédrale gothique à partir de 1794 à la suite des démarches du peintre Léonard de France, fervent républicain. Ainsi disparaissait celle qui, au Moyen Âge, était considérée comme la splendeur de l'Occident. Suite aux défaites napoléoniennes, le Congrès de Vienne attribue en 1815, l'ancien territoire de la principauté aux Pays-Bas. En 1817, le roi Guillaume Ier d'Orange-Nassau fonde l'université de Liège.

Musée CurtiusEn septembre 1830, les Liégeois prennent une part importante dans la Révolution belge. C'est sous la conduite de Charles Rogier qu'ils marchent vers Bruxelles afin de revendiquer la scission avec les Pays-Bas. La Belgique indépendante est reconnue la même année par les grands États européens, mais elle ne le sera qu'en 1839 par les Pays-Bas. Le premier roi des Belges, Léopold Ier de Saxe-Cobourg-Gotha prête serment le 21 juillet 1831. La Belgique contemporaine est ainsi née. Comme partout en Europe, ce siècle est caractérisé par l'industrialisation et les frères Cockerill viennent établir des usines métallurgiques dans la région liégeoise. En 1849, 1854-1855 et 1866, des épidémies de choléra frappent les quartiers d'Outremeuse. Les nombreuses mesures d'urbanisme de ce XIXe siècle entraînent la démolition des remparts et portes de la ville ; de nombreux bras d'eau sont comblés dans le but d'assainir les lieux et d'augmenter la surface habitable ; plusieurs ponts sont construits sur la Meuse. Ces grands travaux sont en majeure partie menés sous la conduite de l'ingénieur Blonden. Le XIXe siècle s'est accompagné d'une transformation radicale du plan de la ville ; de nombreux vestiges du passé ont ainsi disparu.

Le Perron, symbole des libertés liégeoisesLes deux guerres mondiales constituent les événements majeurs de la première moitié du XXe siècle. En 1914, Liège, grâce à sa ceinture fortifiée, joue un rôle important en retardant l'invasion allemande. Cette action héroïque se verra d'ailleurs récompensée en 1919 avec la remise de la Légion d'honneur à la ville de Liège par la France ; créant ainsi de profonds liens de fraternité s'illustrant chaque année notamment avec les festivités du 14 juillet. En 1940, la ville est à nouveau occupée par l'armée allemande. C'est l'armée américaine qui libère Liège en septembre 1944, mais commence alors la période la plus néfaste de cette guerre avec les destructions causées par les bombes volantes V1 et V2 allemandes. Parmi les autres événements marquants de ces premières décennies du siècle, il y a l'organisation de trois expositions : en 1905, c'est l'Exposition universelle qui se déroule dans le quartier des Vennes et de la Boverie avec la construction du pont de Fragnée ; en 1930, c'est l'exposition internationale avec Anvers pour le centenaire de la Belgique ; et en 1939, c'est l'exposition internationale de l'Eau à l'île Monsin. Cette dernière exposition se voit clôturée prématurément après quelques mois en raison de la déclaration de guerre de l'Allemagne. L'année 1926 est celle de la dernière grande inondation de Liège ; des berges vont alors être construites le long de la Meuse afin d'éviter ces désagréments. La seconde moitié du siècle est nettement plus calme et prospère ; c'est l'entrée de la Belgique dans le Benelux, puis dans la Communauté européenne. L'industrie houillère, florissante dans le bassin de la Meuse depuis le XIXe siècle, nécessite, après la seconde guerre, l'apport d'une main-d'œuvre étrangère d'origine italienne, espagnole, hongroise, polonaise, etc. Dans les années septante, ce sont des quartiers anciens entiers qui disparaissent sous l'action des pelleteuses, afin d'y reconstruire dans un style moderniste très à la mode et de répondre à un besoin de mobilité de plus en plus intense. Les années quatre-vingts et nonante voient le chantier de la place Saint-Lambert qui pendant plus de vingt ans alimente les sujets de conversation des Liégeois. Quelques années plus tard, en cette fin de siècle, les avis sont plus que mitigés sur toutes ces transformations qui ont profondément modifié le paysage urbain de Liège.

Le pont de FragnéeÀ l'aube du troisième millénaire, Liège cherche à renouer avec son passé prestigieux et tente de redevenir un lieu de passage incontournable au cour de la Communauté Européenne. Située à un carrefour autoroutier européen important reliant Bruxelles, Antwerpen, Luxembourg, Maastricht, Rotterdam, Aachen, Köln, Strasbourg, Paris, etc., Liège possède également un aéroport international, le deuxième port fluvial d'Europe et bientôt une nouvelle gare internationale pour accueillir le Thalys à grande vitesse. Liège dispose de parcs scientifiques qui regroupent des entreprises ouvrant dans les secteurs de pointe tels que l'aérospatiale, l'agro-alimentaire, la biotechnologie, l'informatique, etc. Le secteur de la métallurgie avec Cockerill-Sambre occupe une grande part de la main-d'œuvre liégeoise. Liège accueille également le siège de plusieurs institutions économiques de la Région wallonne. L'université est fréquentée par 14 000 étudiants et les établissements supérieurs par 10 000 étudiants. En 1997, la ville comptait 189 510 habitants et 1 186 045 dans son agglomération. En 1995, le revenu annuel moyen par habitant était de 8 675 € pour la grande banlieue liégeoise (chiffres de l'Institut national des statistiques). Cependant, en 2000, il existe encore de nombreux espaces laissés inoccupés au centre de la ville. De plus, comme toutes les villes de l'Union européenne, Liège doit faire face à une immigration massive en provenance des anciens pays de l'est et du continent africain. Malgré cela, et même si les choses évoluent favorablement, la tâche reste cependant ardue pour que Liège retrouve un jour son lustre d'antan...

 

Fabrice MULLER ( texte rédigé en 2000).

 

Affiliations :

Saint-Empire romain de la nation germanique
       Principauté de Liège (Liège est la capitale)
France,
chef-lieu du département de l'Ourthe (1795)
Pays-Bas, chef-lieu de la province de Liège (1815)

Belgique (1830)
       Région wallonne 
       
Chef-lieu de la province de Liège
       Chef-lieu d'arrondissement
       
Diocèse : Liège

 

Superficie : 69,39 km²

Population : 198 125 (1/5/2016)
46 983 (1806), 75 961 (1846), 167 521 (1910), 153 240 (1961), 135 347 (1976), 227 974 (1977, avec la fusion des communes), 189 510 (1997), 187 538 (2000), 184 550 (2002), 185 488 (2004), 190 102 (2008).

Densité de population : 2739 habitants / km²

Localités de la commune :
Angleur, Bressoux, Chênée, Glain, Grivegnée, Jupille, Liège, Rocourt, Wandre.

Liège dans les langues étrangères :
Lîdje en wallon
Liege en anglais
Liegi en italien
Lieja en espagnol
Luik en néerlandais
Lüttich en allemand


Altitudes :
Niveau de la Meuse : 61 m
Citadelle : 168 m
Robermont : 125 m
Cointe : 150 m
Sart-Tilman : 240 m (plateau)

Villes jumelées :
Aix-la-Chapelle (Allemagne, 1955), Cologne (Allemagne, 1958), Cracovie (Pologne, 1978), Esch-sur-Alzette (Luxembourg, 1958),
Lille (France, 1958), Lubumbashi (Congo, 1961), Maastricht (Pays-Bas, 1955), Nancy (France, 1954),
Plzen (République tchèque, 1965), Porto (Portugal, 1977), Rotterdam (Pays-Bas, 1958), Saint-Louis (Sénégal, 1980),
Turin (Italie, 1958), Volgograd (Russie, 1959).


Chronologie de l'histoire liégeoise siècle par siècle.

Histoire de la principauté de Liège.

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Date de création de la page : 01-2000 – Dernière modification : 22-06-2016 .