Inondation
de 1926
Le plan des limites de l'inondation de la Meuse
au 1er janvier 1926 a été dressé par
l'ingénieur Lekenne du ministère des travaux publics.
Les côtes de niveau sont rapportées au repère Liège-Fonderie
(62,25 m). Les côtes soulignées indiquent le niveau maximum
de la crue ; les côtes non soulignées indiquent la hauteur
du niveau d'eau au-dessus des chaussées, trottoirs ou terrains.
Les inondations étaient chose fréquente depuis le comblement
de plusieurs bras d'eau au XIXe siècle. L'hiver 1925-1926
fut marqué par une inondation de grande ampleur comme le montre le
plan ci-contre. Plus du tiers de la ville est alors sous eau. Pour remédier à ces
désagréments, la construction de berges en pierre fut alors
décidée. Le niveau atteint par l'eau en cette année
1926 est indiqué sur de nombreux édifices publics de la ville
(cathédrale, grand-poste, université, églises, etc.).
Plan
de la ville de Liège
Ce plan de Liège, à l'échelle
de 1/10 000, a été dressé en février
1880 sous la direction de G. Blonden, ingénieur directeur des
travaux communaux. Blonden fut le grand urbaniste liégeois à l'origine
de nombreuses transformations de la ville au XIXe siècle.
La feuille est divisée en carrés de 500 m de côté,
le méridien et la parallèle d'origine passant par le
clocheton du palais. Toutes les nouvelles rues y sont indiquées,
entre autres celles situées sur l'ancienne île de Commerce
et entre le quai St-Léonard et la rue Vivegnis.
Plan
de la ville de Liège dressé d'après le
plan du cadastre
Ce plan a été publié par Avanzo
et Morgante en 1828. Il est à l'échelle 1/3 000
avec indication de l'orientation. On y trouve aussi une carte routière
des environs de Liège et un renvoi des hôtels. La ville
est divisée par quartiers. Le plan présente plusieurs
projets de rue dont celui de la Cathédrale qui a déjà été exécuté,
de la rue de l'Université et de la rue Grétry, cette
dernière n'étant pas encore construite à cette époque.
Le quai d'Avroy n'est pas encore comblé.
Plan
de la ville de Liège
Ce plan dressé par le R.P. Christophe Maire
de la compagnie de Jésus, se trouve en carton, dans le coin
supérieur gauche de la carte intitulée Carte de la
principauté de Liège et de la comté de Namur tirée
des observations faite sur les lieux par le R.P. Nicolas Le Clerc.
Sa date exacte n'est pas connue mais elle se situe vers 1740. Le plan
est accompagné d'une légende des ponts, des portes, des
rues, etc., ainsi que d'une liste des églises collégiales
et des paroisses.
Carte
de Cabinet des Pays-Bas autrichiens
La carte de Cabinet des Pays-Bas autrichiens
a été levée sous la direction du comte de Ferraris
entre 1770 et 1777. Il s'agit d'un document militaire réalisé en
trois exemplaires et dont l'échelle originale est 1 / 11 520.
La carte est entièrement manuscrite
et procède de levers sur le terrain. L'adjonction de la principauté de
Liège fait suite à la décision du 3 mars 1774.
Cette carte, mieux connue sous le nom de carte
de Ferraris, constitue incontestablement un des documents cartographiques
les plus précieux que nous possédions pour la seconde
moitié du XVIIIe siècle.
"Leodium,
Liege, Lütich"
Gravure de Matthaeus Merian, c. 1650, dans Topographia
Westphaliae das ist Beschreibung..., publié à Franfort.
Vue en perspective cavalière prise
des hauteurs de Saint-Gilles et aux armes de la cité de Liège.
Les édifices y sont assez fidèlement représentés.